• Vous trouverez ci-dessous un tableau récapitulatif rappelant les événements familiaux survenus dans la vie d'Auguste et Marcelle Desnier, jusqu'à leur décès. La dernière mise à jour de mon logiciel de généalogie permet de l'établir automatiquement, je trouve que c'est assez parlant, d'autant que cela intègre quelques dates importantes des conflits mondiaux auxquels ils ont été confrontés.

    J'ajoute un lien de téléchargement en version pdf qui vous permettra de l'enregistrer et de l'imprimer si vous le souhaitez.

    Bonne lecture !

     «Le couple Auguste Desnier Marcelle Allias.pdf»

     

     


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  • Je vous ai déjà parlé du couple Jacques Desnier - Henriette Rozier. Je leur ai trouvé 8 enfants, dont le 5ème, Jean-François, a épousé Marie Déat, fille d'Annet, notaire royal à Gimeaux.

    Et voila notre couple de bourgeois installé à Artonne après leur mariage le 16/02/1711 à Gimeaux. Ci-dessous leur acte de mariage.

    Mariage Desnier - Deat

     

    J'ai trouvé 10 enfants à ce couple, nés entre le 22/02/1712 et le 03/11/1727.

    Je retiens de cette fratrie la deuxième fille, Marie Anne Desnier, née à Artonne le 8 mai 1714

    Desnier Marianne Naissance

    Marie Anne épouse le 23/02/1745 à Riom un jouvenceau de 63 ans (!!!) Elle a 30 ans et mon logiciel couine que la différence d'âge est trop grande !!! Mais les faits sont là : il s'appelle Charles Romme, né le 11/06/1681 à Roche d'Agoux et exerce la profession de Procureur au Présidial de la Sénéchaussée d'Auvergne à Riom. Il est veuf de Bonne Lamothe, décédée à Riom le 08/03/1743.

    Ce couple aura 5 enfants, tous nés à Riom :

    L'aîné s'appelle Nicolas Charles Romme, né le 08/12/1745. Il sera astronome, mathématicien, membre de l'Institut et deviendra professeur de Mathématique à l'école de la Marine de Rochefort (Charente Maritime). 
    Il épouse le 12/09/1786 à Paris Marguerite Angélique Priou, veuve et originaire de Rochefort.
    Il sera chevalier de la Légion d'Honneur : vous trouverez son dossier dans la base Leonore : https://www.leonore.archives-nationales.culture.gouv.fr/ui/notice/327466

    Il décède le 13/03/1805 à Rochefort à l'âge de 59 ans.
    Vous pouvez trouver une fiche le concernant sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Romme 
    Il a publié plusieurs ouvrages concernant notamment la marine, numérisés sur le site de la BNF: https://data.bnf.fr/fr/12805333/nicolas_charles_romme/

    -o- 

    Le second fils s'appelle Jean François Romme, né le 12/05/1747. Il sera prêtre et curé d'Abrest dans l'Allier. Il meurt le 06/04/1815 à Serbannes (Allier) à 67 ans. On peut noter que son parrain est Jean François Desnier son grand-père.

    -o-

    Vient ensuite Antoinette Romme née le 29/04/1748. Elle épouse le 02/08/1785 Jean Bathiat, médecin et Maître chirurgien. Elle décède le 25/12/1831 à Gimeaux à l'âge de 83 ans.

    -o-

    Le 26/03/1750 naît Charles Gilbert Romme. Sa marraine est sa grand-mère Marie Déat. Beaucoup de choses à dire sur cet homme, nous y reviendrons plus bas.

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    Le 15/16/1751 naît Marie Anne Romme, dernier enfant de ce couple. Son parrain est Monsieur Gilbert Desnier, oncle de l'enfant, sa marraine Mademoiselle Marie Antoinette Desnier, sa tante.
    Elle épouse le 21/08/1769 à 18 ans Gilbert Tailhand, Procureur en la sénéchaussée d'Auvergne au Présidial de Riom. Les témoins sont Me Nicolas Charles Romme, ancien lieutenant des troupes nationales à Cayenne, actuellement professeur royal de Mathématique de Mrs les gardes de la Marine à Rochefort, frère de ladite Romme, et Me Pierre Tailhand bourgeois frère de l'époux.
    Marie Anne décède le 31/03/1798 à Riom à l'âge de 48 ans.

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    Charles Romme meurt le 13/10/1763 à Riom à 82 ans, et sa veuve Marie Anne Desnier le 25/07/1800 à Gimeaux où se trouvait la maison familiale.

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    Revenons maintenant à Charles Gilbert Romme. Né le 26/03/1750 à Riom

    Romme Charles Gilbert Naissance

    Vous trouverez ci-dessous un extrait de la revue A moi Auvergne ! éditée par le CGHAV (Cercle Généalogique et Héraldique de l'Auvergne et du Velay) dans son n°647. C'est un résumé de la vie de cet homme.

    Gilbert Romme et sa famille, par Daniel Mioche 

    Charles Gilbert ROMME * 26.03.1750 Riom 19 porte Layat (aujourd'hui 25 rue de l'Horloge). Élève des Oratoriens à Riom. Entreprend en 1774 à Paris des études de médecine qu'il n'achèvera pas. Enthousiaste des méthodes d'éducation inspirées par J.J. ROUSSEAU, devient en 1779 à Saint Petersbourg le précepteur du jeune Paul STROGMOFF. De retour en France en 1786 avec son élève, effectue différents voyages. Indésirable en Russie en 1789, il devient professeur de mathématiques et de physique à Riom. Élu député à l'Assemblée Législative en 1791 puis à la Convention en 1792, il vote la mort de Louis XVI. II devient président de la Convention. Après la chute de ROBESPIERRE, il essaie avec quelques amis de relancer la Révolution : c'est un échec. Après vingt trois jours d'incarcération au fort du Taureau près de Morlaix, il est condamné à mort avec ses comparses ; il se suicide en se poignardant le 29 prairial an III.

    Il se suicide donc le 17/06/1795. Il avait auparavant épousé le 08/03/1795 à Paris Marie Magdeleine Chaulin. Après son décès cette dernière donnera naissance le 25/10/1795 à Gimeaux à une fille, Marie Anne Philippe.

    On peut ajouter qu'il est, avec Philippe François Nazaire Fabre, dit Fabre d'Eglantine, l'un des promoteurs du calendrier républicain. Et qu'il a poussé à l'expérimentation du télégraphe de Chiappe.

    Sa vie quelque peu romanesque a fait l'objet de nombreuses publications, parmi lesquelles :

    - La page qui lui est consacrée sur Wikipedia : https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles-Gilbert_Romme 

    - L'encyclopédie Universalis, mais oui! https://www.universalis.fr/encyclopedie/charles-gilbert-romme/

    - Le Maitron, ouvrage de référence s'il en est https://maitron.fr/spip.php?article37257

    - Et pour finir un recueil de documents numérisés par la Bibliothèque Nationale de France BNF regroupant les textes et rapports qu'il a publiés de son vivant ainsi qu'une part des écrits le concernant depuis son décès https://data.bnf.fr/fr/12536106/gilbert_romme/

     -o-

    Vous avez compris que la dernière branche Desnier découverte chez nos ancêtres avait mis beaucoup d'ardeur ou d'acharnement pour faire partie de la bourgeoisie locale d'Artonne. Jusqu'à s'intégrer à la bourgeoisie judiciaire de Riom !

    Et quelques idées libérales plus tard, cette branche se retrouve avec un enfant révolutionnaire, en tout cas un vrai Montagnard. Je n'ose imaginer la teneur des réunions familiales qui devaient bien se tenir de temps à autre !!! 

     

     

     

     

     

     


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  • Vous vous souvenez peut-être des premiers Desnier figurant sur notre arbre généalogique. Je vous les rappelle ci-dessous.

    Arbre Desnier

    Au moment où j'écris ces lignes (12/06/2023) j'ai un peu progressé dans mes recherches depuis mon dernier envoi. Le fait que les 4 enfants Desnier connus soient précédés d'un numéro* signifie qu'ils sont tous nos ancêtres directs, autrement dit qu'il y a eu des croisements entre les descendants et nous. Tous cousins !!! Voir l'explication en bas de page.

    Je vous parle aujourd'hui de George (Georges) Desnier, sur lequel j'avais peu de choses jusque là, si ce n'est qu'il était métayer de Nentilat (Nantillat?) à son décès. Il s'est marié deux fois, d'abord avec Marie Ruillat (Rulliat) puis avec Marie Chalamont. Je ne connais pas à ce jour les dates de ces mariages. J'avais trouvé ses enfants avec sa deuxième épouse, mais rien concernant la première.

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    Commençons par Marie Chalamont, seconde épouse de George Desnier. Je leur connais 13 enfants, dont Jeanne, 11ème des 13 enfants. Née le 24/12/1669, elle se marie le 14/09/1691 à Aigueperse avec Michel Seguin, laboureur. Je leur connais 8 enfants, dont Quintien né le 19/01/1699 à Aigueperse. Marié le 23/11/1723 à Aigueperse avec Antoinette Guyot ils ont au moins 4 enfants dont Marguerite née le 18/11/1736 à Chaptuzat. Cette dernière se marie le 27/02/1759 à Chaptuzat avec Jean Dorut. De leurs 9 enfants je retiens Quintien Daurut né le 16/09/1772 à Chaptuzat. Qui épouse Marguerite Simon (date inconnue) dont Quintien Daurut né le 15/01/1819 à Artonne. Lequel épouse Françoise ou Marie (suivant les actes) Fradetal le 16/02/1846 à Artonne. Dont Jeanne Daurut née le 25/06/1847 à Artonne qui épouse Mathias Pannetier le 26/02/1867 à Artonne. Ce couple aura 3 enfants, Marie, Quintien dit Emile, et Jean dit Joseph. Et ceux-là vous les connaissez bien sûr, Marie va épouser Claude Desnier mon arrière-grand-père. Et ses frères sont pour le premier le père d'Ephrem Pannetier, l'autre "l'oncle Joseph" dont Auguste parle souvent dans ses lettres. 

    Vous trouverez ci-après l'arbre reliant le couple George Desnier/Marie Chalamont à notre ancêtre Auguste Desnier en 8 générations.

    Lien Desnier George / Desnier Auguste

    -o-

    Avant Marie Chalamont, George Desnier a donc épousé Marie Ruillat (ou Rulliat) et je leur connais maintenant [Mise à jour du 12/06/2023] quatre enfants : le dernier, Michel, baptisé le 21/02/1652, né la veille ou le jour-même, suivant l'habitude de l'époque. Sa mère Marie est enterrée le 22/.6/1652 (décédée le jour-même ou la veille). Les autres enfants dont donc nés avant 1652.

    Le premier enfant trouvé est une fille, Claire, née le 29/01/1640, baptisée le 31.
    Puis vint un fils, Charles, maître-boulanger lors de son inhumation le 13/03/1713, âgé d'entour 70 ans, ce qui le fait naître vers 1643. Il épouse Gabrielle Gaignon, inhumée le 13/03/1713. Je leur connais 4 enfants.

    Le troisième enfant s'appelle Jacques, nous le retrouvons le 02/12/1673 lors de son mariage avec Henriette Rozier.

    Mariage Jacques Desnier - Henriette Rozier

    "Le second décembre après avoir publié un ban et reçu de Mgr l'évesque dispense des autres dans le mariage promis entre Jacques Denier fils à George et à Marie Ruillat d'une part et Henriette Rozier fille à François et à Françoise Meautre d'autre part et n'ayant trouvé aucun empêchement canonique le mesme jour a été célébré mariage en ma présence entre lesdits Jacques Desnier et Henriette Rosier, ont assisté audit mariage François Rosier père de l'épouse marchand bourgeois d'Arthonne, Me Gilbert Rosier Notaire Royal de cette ville et Jean Gougeon beau-père de l'époux qui ont signé."

    Henriette Rozier est fille de François, marchand et bourgeois d'Arthonne, son frère Gilbert est Notaire Royal en cette ville, elle fait partie d'une fratrie de 9 enfants. 

    Vous verrez ci-après le tableau des enfants du couple Jacques-Henriette :

    Arbre Desnier Jacques Rozier Henriette

    Nous ne savons rien de la profession de Jacques Desnier lors de son mariage, mais lors de la naissance de ses 2 premiers enfants il est réputé chirurgien. A partir du troisième il est maître chirurgien. On ne sait comment il a acquis cette spécialité, mais il fait bel et bien partie de la bourgeoisie d'Artonne !

    D'ailleurs sa fille aînée Françoise épouse le 04/02/1700 Denis Joseph Arnauld bourgeois de cette ville. Et le quatrième enfant, Jean François, est procureur du Roy en la ville d'Artonne lors de son mariage le 16/02/1711 à Gimeaux, où il épouse Marie Déat, fille d'Annet, Notaire Royal. Il sera ensuite lieutenant au baillage d'Artonne

    Revenons au couple Denys Arnauld - Françoise Desnier dont je connais une fille Marguerite, née en 1703. Cette dernière épouse le 12/02/1733 Pierre Rouher, lui-même Notaire royal et Bailly du Marquisat de Combronde. Leur descendance figure ci-dessous :

    Arbre Arnauld Denys - Desnier Francoise

    A la génération suivante, Louys/Louis Rouher épouse Angélique Ogier, également issue d'une famille de notaires. Lui aussi sera  notaire à Artonne.

    Arbre Rouher Louis Ogier Angelique

    Ils auront 9 enfants, dont deux filles qui vont épouser deux frères Rozier. Oui, la même famille qu'au début de cette page !

    Donc Marie Jeanne Rouher épouse Guillaume Rozier le 23/02/1802 à Artonne tandis que Marie Suzanne épousera Jean Baptiste Michel le 27/11/1810.

    Mais nous connaissons déjà ces deux couples : les deux frères sont en effet les frères de Claudine Rozier qui épousera "notre" Pierre Marie Boillot le 05/07/1816 !!! (Voir à ce sujet l'histoire de cette famille ici Vous avez dit Boillot ? ) Le monde n'est finalement pas si grand !!! yes

    En continuant à poursuivre la descendance de Jean Baptiste Rozier / Marie Suzanne Rouher nous allons bien entendu "monter" à Paris au XIXe siècle pour finir par arriver sur Bruno Lebatteux, dernier cousin en date que Généanet m'a permis de retrouver, et grâce à qui j'ai pu reconstituer cette partie d'arbre généalogique. Et en plus il a eu le bon goût de s'installer en Auvergne, puisqu'il habite à Chauriat !!!

    C'est grâce à l'aide de Bruno et d'une autre correspondante trouvée sur Généanet Marie de Vinzelles, dont je vous parlerai ultérieurement, que j'ai pu compléter cette branche. En effet il est un descendant Rozier et avait remonté son arbre jusqu'au couple Jacques Desnier / Henriette Rozier. J'ai ensuite réussi à trouver l'acte de mariage de ce couple le 02/12/1673, puis la naissance de Michel Desnier frère de Jacques et le décès de Marie Ruillat. Il nous reste maintenant à trouver les dates de naissance de Jacques et Henriette pour boucler la boucle. Mais les sources sont souvent aléatoires à cette époque ...

    Je vous présente ci-après un résumé de l'arbre qui relie George Desnier à Bruno Lebatteux en 10 générations. Et si cela vous tente vous pouvez retrouver son arbre sur Généanet à la page suivante : https://gw.geneanet.org/blebatteux?lang=fr 

    Arbre Desnier George Lebatteux Bruno

     

     -o-

     *Numéro Sosa ou Sosa-Stradonitz ; d'après Wikipédia La numérotation de Sosa-Stradonitz, souvent écrite numérotation Sosa, est une méthode de numérotation des individus utilisée en généalogie permettant d’identifier par un numéro unique chaque ancêtre dans une généalogie ascendante.

    Dans mon cas j'ai pris comme n°1 Elisa, l'aînée de mes petits enfants. Son père Nicolas a donc le n°2, et Sandra 2+1=3. On double à chaque fois qu'on remonte une branche ; son grand-père (moi) 4, Francette 4+1=5. Le père de Sandra 6, sa mère 6+1=7. Seuls les ancêtres directs ont un numéro.

     

     


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  • Après plusieurs recherches dont je vais vous épargner le détail, je viens de découvrir un nouveau cousin qui en son temps représentait  largement Clermont-Ferrand par son accent, et qui a malencontreusement fini ses jours à 47 ans contre le mur du cimetière du Cheix-sur-Morge, après avoir perdu le contrôle de sa Rolls-Royce : vous avez compris, il s'agit de Fernand Raynaud !!!

    Bon, le lien remonte un peu dans le temps, puisque le point commun remonte à ... 1621 !!! Pierre Grenat, né vers 1621 à Biollet, épouse vers 1650 Anne de Montressoux, née aussi à Biollet vers 1630. Pierre exerce la profession de tailleur d'habits et je connais au couple 6 enfants. Pour faciliter la compréhension vous trouverez ci-après un extrait de l'arbre généalogique relatif à cette période :

    Un nouveau cousinage

    Nous allons nous intéresser à deux enfants de ce couple :

    - Michel Grenat né le 18/10/1654 à Charensat, décédé le 15/09/1728 à Biollet exerce la profession de laboureur. Il épouse à Charensat vers 1675 Marguerite Lamadon née à Biollet vers 1660 et décédée à Biollet avant 1714. Parmi leurs enfants, leur fille Marie épouse Jean Bichon, lequel est relié aux Saint-Nectaire dont j'ai déjà parlé. L'arbre descendant figure ci-après.

    Un nouveau cousinage

    Il y a 10 générations entre Pierre Grenat et Auguste Desnier notre ancêtre.

    - Renée Grenat, née vers 1645, décède à Bussières le 08/01/1713. Elle se mariera deux fois, d'abord le 16/05/1662 à Charensat avec Genon (ou Geneix) Gevaudias dont je ne sais pas grand chose. Elle épouse en deuxièmes noces vers 1670 Jehan Desarmeniens de Bussières (16/05/1633 - 14/05/1710), laboureur.

    Les descendants qui nous intéressent concernent le premier mariage et se trouvent ci-après.

    Un nouveau cousinage

    On trouve cette fois 11 générations entre Pierre Grenat et Fernand Raynaud, qui est donc bien notre cousin !!!

    Pour ceux qui veulent en savoir plus sur cet homme, voici l'article le concernant sur Wikipedia «Fernand_Raynaud»

     

     


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  • Le monde entier connaît le village de Saint-Nectaire, célèbre pour sa très belle église romane, mais aussi pour son fromage !

    Pour ce qui est de l'église, permettez-moi de vous en présenter deux images, vous la connaissez certainement. Sinon allez vite la visiter, elle vaut le détour !!!

    Eglise de Saint-Nectaire

     

    Eglise de Saint-Nectaire

    Quant au fromage, je ne peux que vous conseiller d'aller voir votre crémier préféré !!!

    Mais saviez-vous qu'il a existé dans l'histoire une famille de Saint-Nectaire, à laquelle la famille Desnier est reliée par une de ses branches ? Bon, d'accord, ce n'est pas la branche principale, c'est peut-être par les soubrettes, mais je vais vous conter l'histoire !

    - o -

    Je suis régulièrement le site internet Geneanet.org, spécialisé dans la généalogie. j'y ai même transféré mon arbre généalogique, qui est aussi un peu le votre. Cela me permet parfois de compléter une branche, voire de trouver de nouveaux cousins ! C'est ainsi qu'il y a quelques mois j'ai été alerté par un lien qui pointait sur cette famille et nous faisait remonter vers le Moyen-Âge et les croisades ! Intrigué, j'ai fini par trouver le livre suivant, toujours sur le même site :

    Les Saint-Nectaire

    Vous pouvez d'ailleurs l'acheter par l'intermédiaire de l'ARGHA (Association de Recherches Généalogique et Historique d'Auvergne, Maison des associations, 11 rue des Saulées, 63400 Chamalières, http://www.argha.org).

    Ce livre m'a permis de confirmer le lien entre les Desnier et les Saint-Nectaire.

    - o -

    Je vais maintenant vous faire remonter le temps, par les femmes !!!

    Sur ce début d'arbre vous retrouvez Auguste Desnier et Marcelle Allias, bien connus de tous ; puis Claude Desnier et Marie Pannetier, parents d'Auguste ; puis François Desnier et Jeanne Landon, grand-parents d'Auguste ; enfin Gilbert Desnier et Marie Mandet.

     

    Nous retrouvons sur le 2ème tableau Gilbert Desnier et Marie Mandet, puis François Mandet et Marie Grand, parents de cette dernière ; puis un autre François Mandet, père du précédent, époux de Françoise Viallette ; puis Estienne Viallette époux de Gabrielle Bichon. Nous sommes ainsi arrivés au début des années 1700, et nous avons parcouru la campagne, passant d'Artonne à Saint-Pardoux, Neuf-Eglise et Biollet, villages situés à quelques kilomètres.

    Sur ce 3ème tableau nous retrouvons Gabrielle Bichon, puis ses parents Jean Bichon et Marie Grenat. Ce sont Gabrielle et Jean Bichon qui me permettent de faire le lien avec l'ouvrage cité plus haut : vous pouvez remarquer l'annotation al à gauche du cadre les représentant, en face des dates de naissance, mariage ou décès ; cela signifie que je dispose de l'acte d'état civil correspondant, retrouvé sur internet. Et dans son ouvrage, Bernard Chambaud a écrit un chapitre sur "les descendants de Jean Bichon", branche dont il est lui-même issu. Dans ce chapitre on retrouve notamment Jean et Gabrielle Bichon.
    Après Jean Bichon nous trouvons son père Antoine époux de Marie de Senetaire. Cette dernière est la première descendante des Saint-Nectaire, que l'on trouve sous différents noms au cours des années : de Saint-Nectaire, puis de Senetaire, de Senecterre, de Senneterre, et avec ou sans la particule nobiliaire. La mère de Marguerite apparaît aussi, elle s'appelle Françoise Rose de Saynes. Sur cette période nous évoluons entre Biollet et Charensat.

     

    Le mari de Françoise Rose de Saynes s'appelle Pierre de Senetaire, seigneur du Vernet. Avec ses deux frères Jehan-Jacques (seigneur de la Brousse) et Louis (seigneur du Ventuol) il a hérité des biens de sa sœur Anne au décès de cette dernière en 1645.
    Les parents de cette fratrie s'appellent Pierre de Senetaire, seigneur de la Loge et Gilberte du Peyroux. Ce dernier Pierre semble être né d'une liaison adultérine de Jacques I de Saint-Nectaire, en tout cas sa mère est inconnue. Une marquise ou une soubrette ? Je vous laisse imaginer !!!

     

    Nous voilà arrivés à la "vraie" famille Saint-Nectaire. Le livre de B Chambaud comporte un chapitre intitulé "Ascendance de Jacques I de Saint-Nectaire sur 16 générations".Je vous en ferai grâce mais je ne résiste pas au plaisir de vous montrer le dernier pavé de l'arbre, sur lequel j'ai ajouté le blason des Saint-Nectaire :

     

    On retrouve dans les ancêtres de Jacques 1er beaucoup des grands noms qui ont marqué l'histoire de l'ancien régime en Auvergne ou en France, des chevaliers de la chambre du Roi, des soldats, des capitaines ou maréchaux de France, des gouverneurs, des prêtres, prieurs ou archevêques, même un légat du Pape ! Et tout cela nous amène aux environs des années 1100.

    Pour ma part je ne connaissais rien de cette famille, et je trouve que c'est une belle découverte.


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